Tuesday, November 20, 2007
Associations-Clubs-Alvarum
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Monday, August 07, 2006
pamal...Les marchés de prédiction II
C'est un état des lieux complet des avancées sur le sujet.
On y apprend les récentes initiatives de Yahoo dans le domaine...
Ils comptent à peu près une vingtaine d'entreprises qui utilisent maintenant les marchés de prédiction pour essayer de prédire le succès de leurs produits....
Friday, July 28, 2006
acreuser: Les magasins sans stock
Pourquoi ne pas imaginer des show rooms associant l'espace d'exposition d'un magasin et la logisitique simplifié d'un distributeur online?
Plusieurs modèles sont possibles:
-un équivalent des Galeries Lafayette où on louerait à des retailers online des corners pour exposer leurs produits. Le client pourrait ensuite commander son produit sur des bornes dans le magasin ou sur Internet où il veut. Ces corners d'exposition seraient à considérer comme des espaces de pub pour les e-retailers.
Il faudrait le faire sur des univers où il est important de voir les produits, où on a pas forcément le besoin de repartir avec l'objet sous le bras et ou les frais de port ne représentent pas un % trop important du prix unitaire.
Par exemple: l'électronique, hi-fi, le vin, les chaussures, les habits, la décoration etc...
-des chaînes basées sur ce modèle: on pourrait imaginer un nouveau Zara où le client accepterait de ne pas repartir avec le produit et de le recevoir par laposte quelques jours après en échange d'un nombre de références élevé, d'un renouvellement encore plus rapide et de prix bas...
Tous les calculs n'ont pas été faits, mais de tels modèles ne permettraient-ils pas des gains financiers énormes au niveau de la supply chain et du Besoin en Fonds de Roulement, qui pourraient être partagés entre amélioration de la satisfaction des clients (références, service..) et profits?
Wednesday, July 26, 2006
>pamal...Les marchés de prédiction
Quel est le moyen le plus fiable pour les majors d'Hollywood d'anticiper le succès des films?
Et bien c'est de regarder les cours des films sur le Hollywood Stock Exchange, où une communauté s'échange des "futures", options négociables s'échangeant in fine pour la valeur d'un sous-jacent (les entrées en salle au bout de x semaines par exemple).
Vous voulez savoir qui gagnera les élections? Consulter les résultats de l'Iowa Electronic Market. Lors des dernières élections américaines, il s'est avéré plus fiable que les principaux sondages. Pas même besoin d'un échantillon représentatif: un groupe diversifié, décentralisé et dont les individus agissent en tout indépendance suffit généralement à obtenir des résultats.
Attention, ils n'ont pas toujours raison mais il semble que, statistiquement, en faisant émerger une "pensée collective", ils sont meilleurs que les experts. C'est ce qu'expliquait James Surowiecki dans The Wisdom of Crowds.
Ca n'est pas un hasard si Google, HP, les services de renseignement américains ont déjà utilisé ou songé à utiliser ce type d'outil en interne pour prédire des événements...
On devrait assister au développement de ces marchés d'information dans les prochaines années, même si cela nécessitera un changement culturel : l'avis des experts nous paraîtra meilleur parce qu'argumenté alors qu'il sera dans bien des cas statistiquement moins fiable.
Pour la route, deux autres marchés d'information:
newsfutures et tradesports
tag: agoravox
Tuesday, July 25, 2006
>Kialu La Révolte du Pronétariat?
Le XXème siècle a été celui de la société de l’énergie où la concentration des moyens de production et de distribution de biens matériels aux mains de sociétés capitalistes réalisant des économies d’échelle en croissant a été le moteur du développement économique. Ce modèle de production et de distribution de masse a été appliqué à l’économie des médias, créant une classe d’ « infocapitalistes » concevant et diffusant des produits et de l’information standardisés, en entretenant la rareté des moyens de production et des canaux de distribution pour pouvoir réaliser des économies d’échelle.
Et bien les nouvelles technologies de la relation (NTR>NTIC…) sont en train de faire littéralement exploser ce modèle :
- Les coûts de production des produits ont été réduits à la portion congrue : n’importe qui peut maintenant produire de la musique, des podcasts videos, audios, des blogs et des progrès sont encore à attendre dans les prochaines années.
- Les coûts de distribution ont chuté et sont devenus négligeables dans le cas de produits numériques.
- A l’ère de la rareté succède celle de l’abondance. Les produits numériques se dupliquent sans coût : je peux donner un objet à quelqu’un sans m’appauvrir. Le jeu n’est plus à somme nulle…La valeur ajoutée n’est plus créée de la même façon : oublié le calcul prix-coût de revient, il faut maintenant compter avec l’effet boule de neige, avec la valeur que peut prendre le produit en s’échangeant, en circulant…Toute la théorie du droit d’auteur a besoin d’être revue. Joël de Rosnay l’a bien compris puisqu’il a mis le livre à disposition en version numérique sur Internet 6 mois après la sortie, constatant une relance des ventes en librairie.
- Les « entonnoirs » créés ou entretenus par les médias classiques et permettant de capter l’audience en masse (salles de cinéma, chaînes hertziennes gratuites, radios…) seront bientôt en perte de vitesse. Le défi sera alors de capter l’attention des consommateurs de contenus de niche, qui deviendra la ressource rare. C’est exactement la stratégie de Google, qui n’est sans doute pas par hasard la plus impressionnante progression boursière des deux dernières années…
Les acteurs de cette révolution sont les pronétaires : ces pro-ams qui produisent et distribuent des produits médiatiques en marge des médias traditionnels. Toi qui lis ce post, tu participes bien au mouvement : tu pourrais être en train de lire un journal !
Joël de Rosnay, connu depuis trente ans pour ses essais de prospective et de vulgarisation scientifique comme le Macroscope et l'Homme Symbiotique va plus loin et prédit des évolutions encore plus radicales :
Les objets non « numérisables » ne seront pas en reste. Il faut s’attendre à l’avènement des imprimantes 3D (l’armée américaine en utilise déjà pour fabriquer des pièces de rechange de véhicules) permettant d’usiner des produits en métal, céramique en étant commandées à distance…
Les apports des Nouvelles Technologies accélèrent la constitution d’une « intelligence collective » qui fonctionne comme un réseau de neurones, le Cybionte (oui Joël de Rosnay aime bien inventer des mots. A son crédit tout de même l’invention de la Malbouffe à la fin des années 70). Reste à trouver les mécanismes qui permettront de le doter d’une « conscience collective ».
le livre vous intéresse?Tag: agoravox
>Kialu The Wisdom of Crowds?
Beaucoup de problèmes se résolvent mieux à plusieurs que tout seul. L’histoire et le futur des sociétés humaines se basent sur cette découverte.
On résout tout d’abord grâce aux Groupes des problèmes cognitifs (ceux pour lesquels il existe une réponse à coup sûr meilleure que les autres). Un exemple fameux : la chute du cours de bourse de Thiokol de plus de 12% une demi heure après l’explosion en vol de la navette challenger en 1986. La responsabilité de ce fournisseur sera établie avec certitude six mois après ; aucune personne individuelle n’avait identifié le problème dans les instants qui ont suivi l’explosion et aucun autre fabriquant n’a vu son cours chuter autant (3% en moyenne). C’est un autre exemple d’émergence d’une intelligence collective grâce à un marché. Les « marchés d’information » ou de « prédiction », qui florissent actuellement dans différents domaines (cinéma, politique, sport, innovation…) cherchent à prédire des événements en s’appuyant sur cette « sagesse collective ».
Quelles conditions réunir pour la voir émerger ?
- La diversité : ça ne sert à rien de regrouper l’avis de gens qui pensent tous pareil. Des expériences, comme celle de Asch montre que les « pensées de Groupe » émergent très vite lorsque l’on réunit des gens et tuent le pouvoir de la diversité.
- L’indépendance : le comportement des autres a une influence sur celui de chacun et des « cascades d’information » peuvent tuer la « sagesse collective ».Exemples : les bulles spéculatives où l’on n’investit plus pour la valeur de l’investissement mais pour la valeur que vont lui conférer les autres : cela crée une cascade qui finit nécessairement par une chute vertigineuse…
- La décentralisation : les structures pyramidales tuent le pouvoir des foules ; le structures éclatées le renforcent. La révolution de l’open source est une illustration du pouvoir de la décentralisation.
La « sagesse collective » est aussi indispensable pour résoudre des problèmes de coordination. Comme les animaux, nous avons des aptitudes naturelles à la coordination : il suffit d’observer un essaim de sauterelles ou une foule de piétons pour observer que des mécanismes instinctifs inconscients sont en jeux. Nos cultures se sont aussi naturellement forgées pour apporter des réponses à ces problèmes : la politesse, l’habitude de faire la queue…Dans cette perspective l’avènement de l’économie de marché n’est qu’un prolongement, une façon de plus de nous coordonner pour créer et distribuer des ressources.
Le problème, c’est qu’en plus de se coordonner, un Groupe humain a besoin de coopérer. Or, différentes expériences de psychologie sociale semblent prouver que l’ensemble des cultures partagent une inaptitude à la coopération qui s’illustre à travers les résultats de jeux-tests comme celui de « l’ultimatum », « le bien public » ou « le dictateur ». La rationalité de nos choix est souvent grevée par notre désir de justice et d’égalité : Pourquoi payer des impôts si personne n’en paie ?
Alors comment développer des mécanismes de coopération ? Par la confiance, dont le développement à travers des instituions, un contexte, est indispensable au développement économique et social. La corruption n’est-elle pas le premier mal des pays en développement ?
Tout n’est pas perdu car il existe des domaines dans lesquels des contextes et des habitudes de coopération perdurent depuis des siècles, comme la recherche scientifique.
L’évolution des technologies et des applications web démontre tous les jours la pertinence de ces idées. Ce sont maintenant des logiciels et des systèmes qui font émerger en permanence la « sagesse collective » : google, del.icio.us, wikipedia…
Tag: agoravox
>pamal... One Laptop per Child!
Présentée à Davos en janvier 2005 par Nicholas Negroponte,(Being Digital) cette initiative part d'une idée simple: donner un ordinateur portable à tous les enfants du monde pour faciliter leur accès à la connaissance.
L'objectif est de les produire en masse pour que leur coût de production soit inférieur à 100$ pièce. Les fonctionnalités ont été pensées pour les pays en développement: la batterie se chargera avec une mini-éolienne ou un pédalier; il ne stockera pas de données mais possèdera des ports USB...Il n'y aura alors plus qu'à proposer des clés USB à 1$ avec l'ensemble du programme scolaire, du jardin d'enfant à la fin du lycée!
"You may say he is a dreamer" mais l'idée prend bel et bien corps. Regardez la vidéo du proto pour vous en convaincre.
OLPC négocie actuellement des commandes de masse avec des états: la production ne sera lancée qu'à partir de 5M de commandes. Le coût unitaire est aujourd'hui de 140$ mais devrait descendre à 50$ d'ici 2010.
Et qui est-ce qui paye pour tout ce développement? Des entreprises (pas forcément désintéressées d'ailleurs...) comme AMD, Google, Nortel ou News Corp...
Bravo: il n'est pas si courant que utopie, moyens et réalisme soient associés!
A part pour les coûts de développement, c'est un projet qui ne nécessitera pas de gros financements: il s'agit de mutualiser un besoin mondial (l'accès à la connaissance) pour baisser son coût par économie d'échelle.
Ce modèle est-il duplicable à d'autres enjeux? Les leviers de rentabilité économique utilisés par les entreprises sont-ils aujourd'hui souvent mis au service de causes humanitaires?
Tag:agoravox
>Kialu The Tipping Point?
Malcolm Gladwell a assurément trouvé la réponse puisqu’il est devenu une star mondiale en 2000 avec ce livre. Les termes qu’il a popularisés sont rentrés dans le langage courant ; il est cité par tous.
Quelques personnes peuvent créer une rupture et transformer un petit virus local qui végète depuis des années en une terrible pandémie :
- Les « connecteurs » : ces gens qui connaissent plus de monde que les autres, qui gèrent leurs contacts de manière organisée. Que ce soit dans votre sphère professionnelle ou personnelle, il y a toujours quelques individus avec qui tout le monde est en relation à n+1 ou n+2. Ne cherchez pas plus loin et ne les oubliez pas quand vous lancerez votre produit !
- Les « mavens » : ils ne collectionnent pas les contacts mais l’information. A qui demandez-vous conseil quand vous voulez acheter un ordinateur, un voyage ? Vous êtes entourés de « mavens » spécialisés ! C’est grâce à ces personnes qui connaissent les prix et les caractéristiques des produits que les marchés au sens large sont à peu près « justes ». Ils ont un pouvoir prescripteur très fort parce qu’ils agissent à titre gratuit et en toute indépendance.
- Les « vendeurs » : ils ont un pouvoir moins rationnel, celui de persuader, souvent grâce à une empathie particulière, une capacité à susciter rapidement la confiance chez l’interlocuteur.
Une maladie qui guérit très vite ne peut pas se propager, d’où l’intérêt de rendre votre produit collant. Un exemple récent, et ce n’est plus Malcolm qui parle, Brice de Nice : le produit collant par excellence. Le choix de phrases ultrasimples, d’une couleur flashy et d’un geste reconnaissable de très loin a eu un impact formidable. Pendant quelques semaines, il était sans doute très difficile de mettre les pieds dans une école sans capter un signal sonore, visuel lié au film…